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Voiture électrique entre 20 000 et 30 000 euros : laquelle choisir ?

Les voitures électriques sont de plus en plus recherchées par les automobilistes. Toutefois, leur prix souvent élevé constitue un frein à l’achat. Par chance, ces autos propres se veulent désormais abordables. Un budget de 20 000 à 30 000 euros est suffisant pour s’offrir une citadine électrique ou même un SUV. L’accès au bonus écologique et à la prime à la conversion fait davantage baisser la note.

Renault Twingo E-tech électrique

Ce classement aurait pu parler de la légendaire Renault Zoé, une des voitures électriques les plus vendues en France et en Europe. Malheureusement, cette citadine iconique n’est accessible qu’à partir de 32 500 euros (bonus non déduit). Faute de mieux, les automobilistes qui ne sont pas éligibles au bonus écologique ou à la prime à la conversion se rabattront sur la Renault Twingo E-tech électrique dont la note s’annonce moins salée. La petite sœur de la Zoé est effectivement disponible chez Renault pour un tarif de 21 550 euros dans sa version Life- Achat intégral-21MY. La petite citadine française présente quelques avantages par rapport à ses concurrents à l’instar du trio allemand e-up !, Seat Mii Electric et Skoda Citigo e iV. Sous le plancher, elle a droit à une batterie de 22 kWh capable de lui offrir un rayon d’action de 270 km contre 260 km pour ses rivaux qui disposent pourtant d’un pack à la capacité utile plus élevée de 32,3 kWh. En revanche, la Twingo E-tech s’abstient de la recharge en courant continu et du combo CCS, ce qui peut constituer un inconvénient chez les utilisateurs habitués à de longs trajets. Elle se cantonne à son fameux chargeur Caméléon identique à celui de la Renault Zoé et qui donne la possibilité de recharger en courant alternatif sur réseau triphasé jusqu’à 22 kW. En une heure, le véhicule récupère 80% de sa batterie et gagne aux environs de 80 km d’autonomie en 30 minutes.

Fiat 500 électrique

La Mini Cooper SE et la Fiat 500 électrique ont un point commun : il s’agit de deux modèles historiques qui ont été remis au goût du jour pour offrir un style plus contemporain autant esthétiquement que mécaniquement. La Fiat 500 électrique sort du lot par ses nombreux choix de carrosseries : « 3+1 » avec sa portière arrière à ouverture antagoniste, « berline » et « cabriolet » équipé d’un toit découvrable. En face, la Mini Cooper SE se contente de proposer une unique silhouette à 3 portes. Sous le plancher, la Fiat 500 remporte également le match de la meilleure citadine vintage. Elle a droit à une batterie de 42 kWh soit 37,3 de capacité utile qui lui offre un rayon d’action de 298 à 321 km en cycle mixte WLTP et jusqu’à 460 km en cycle urbain. La Britannique pour sa part est munie d’une batterie de 32,6 kWh qui prodigue une autonomie limitée à 230 km. Pour la recharge, l’Italienne bénéficie d’un chargeur embarqué de 11 kW en courant alternatif et dispose d’un connecteur combo CCS qui tolère jusqu’à 85 kW de puissance. L’étau se resserre également pour la Mini Cooper SE dès qu’il s’agit de parler de prix. Hors bonus, elle est tarifée à 30 600 euros contre 24 500 euros pour la Fiat 500 électrique dans sa version berline à finition « Action ». La finition « Passion » coûte 27 500 euros et la configuration « Icône » est à 29 500 euros.

Peugeot e-208

Les citadines restent des valeurs sûres pour les conducteurs qui ont un budget faible à allouer à l’acquisition de leur véhicule électrique. Un exemple qui l’illustre est la Peugeot e-208 vendue par le constructeur au prix de 32 700 euros dans sa version Active, ramené à 26 700 euros après déduction du bonus écologique. Hors bonus, la finition Allure est à 33 900 euros tandis que la GT Line se négocie à 36 000 euros. La version GT pour sa part ne peut pas figurer dans le classement, car elle est accessible à 37 500 euros et avec le bonus écologique, son prix serait de 31 500 euros. Principale rivale de la Renault Zoé, la Peugeot e-208 se distingue par son design orienté sur l’émotion et le style contre une esthétique plus consensuelle pour la Zoé. Sous le capot, la citadine de la marque au lion se montre légèrement plus performante avec son moteur de 136 ch et 260 Nm de couple. Sa concurrente n’offre que 135 ch et 245 Nm. La batterie pour sa part offre une capacité utile de 46,2 kWh pour 340 km d’autonomie et peut se recharger en courant alternatif avec un chargeur de 11 kW ou en charge DC de 100 kW. La Zoé bénéficie du chargeur caméléon qui augmente sa capacité de charge à 22 kW en courant alternatif, mais en courant continu, elle ne tolère pas plus de 50 kW.

Hyundai Kona Electric

Avoir un budget entre 20 000 et 30 000 euros et vouloir pourtant un SUV 100% électrique ne relève pas d’une utopie. En effet, grâce au bonus écologique de 6000 euros, il est possible de faire baisser la note et de prétendre à des modèles sur un segment supérieur. La Hyundai Kona Electric s’inscrit comme l’un des SUV branchés les moins chers du marché. La finition « Intuitive » est disponible pour la modique somme de 31 500 euros, hors bonus, soit 25 500 euros une fois celui-ci déduit. Une des particularités de la Kona Electric repose sur l’existence de deux versions. La Kona Electric « Long Range » bénéficie d’une batterie de 64 kWh qui révèle une autonomie de 484 km en cycle WLTP et s’équipe d’un électromoteur de 150 kW/204 ch. La version « basique » dispose pour sa part d’une batterie de 39,2 kWh avec 305 km d’autonomie et un moteur de 135 ch. Face à ses concurrents comme la Peugeot e-2008, la DS3 Crossback E-Tense ou la MG ZS EV, la Kona Electric est la seule à être proposée en deux versions sur son segment. Au niveau de la recharge, elle s’effectue par le biais d’un chargeur embarqué de 7,2 kWh sur la version « basique » et de 11 kWh sur la version « Long Range » en courant alternatif tandis qu’en courant continu, elle accepte jusqu’à 77 kW de puissance.