Voitures électriques et véhicules propres !

Les préoccupations urgentes autour du réchauffement climatique génèrent des adaptations de toutes parts. L’univers automobile n’y déroge pas. Les constructeurs envisagent des solutions innovantes permettant de faire moins pression sur la planète, à l’instar de la voiture zéro émission. Voici l’essentiel à savoir sur ce concept.

Une affaire de gaz d’échappement

Le qualificatif zéro émission sur une voiture renvoie au fait que l’usage de celle-ci ne produit pas de gaz d’échappement. Ce dernier est, en effet, un des plus grands pourvoyeurs des fameux gaz à effet de serre. Avec la voiture à zéro émission, exit les polluants atmosphériques de type dioxyde et monoxyde de carbone, oxyde d’azote et autres hydrocarbures imbrûlés. Les voitures fonctionnant sur batterie rechargeable constituent les prototypes les plus connus permettant de répondre à un tel défi. Mais alors qu’elles se font beaucoup plus présentes sur les marchés, leur prix est encore loin d’être à la portée de toutes les bourses. Les particuliers et les entreprises désirant se tourner vers cette catégorie de VZE recourent le plus souvent à des alternatives comme le leasing de véhicule électrique pour acquérir leur automobile (ici un spécialiste du leasing pro).

VZE, mais pas forcément électrique

Les voitures électriques figurent en bonne place dans le peloton de tête des véhicules zéro émission, mais on leur connaît quelques dignes concurrents. Les voitures à pile hydrogène, ainsi que les modèles hybrides rechargeables constituent d’autres catégories communément admises comme VZE. Les premières, bien qu’ayant toujours quelques difficultés à percer, se pressentent comme une technologie d’avenir. À la différence des voitures électriques, c’est à une pile à combustible qu’on doit l’énergie qui propulse leurs répondants à hydrogène. Celui-ci est disponible dans le réservoir de la voiture. Il lui reste à se combiner à l’oxygène de l’air pour créer une réaction chimique, qui génère l’énergie utile à la motorisation. Les voitures hybrides rechargeables, elles, sont considérées comme des VZE par la présence d’un dispositif électrique permettant de réduire le recours au mode thermique. Dans cette logique, il est plus convenable de parler de véhicule à émission zéro partielle pour cette deuxième catégorie.

Coup d’œil sur le marché des VZE

L’urgence de la situation planétaire en termes environnementaux et les nouvelles législations qui en découlent se ressentent vivement dans les choix de consommation. Le marché français, en particulier, a connu un saut en avant de 242 % concernant les parts de véhicule zéro émission, et ce, seulement entre 2019 et 2020. Rien que sur le premier trimestre 2020, l’Hexagone a enregistré une dizaine de milliers de foyers ayant fait l’acquisition d’une voiture électrique. Le chiffre exact de 10 300 s’enrichit de quelque 1 700 foyers supplémentaires qui ont investi dans une hybride rechargeable. Audi e-tron Sportback, Renault Zoé 2, Volvo XC90 T8, l’acheteur a l’embarras du choix sur un marché qui regorge de plus en plus de marques. Autonomie, puissance, recharge, coût de l’investissement sont autant de critères avec lesquels il faut jongler pour arrêter sa sélection. Les fourchettes de prix sont très larges. La Mitsubishi i MIEV se négocie, par exemple, dès 13.350 € TTC tandis qu’il faut un portefeuille solide d’au moins 84 780 € TTC hors bonus écologique pour se mettre au volant d’une Porsche Cayenne S E-Hybrid.